Présentation de l’élevage de phasmes Peruphasma schultei
Peruphasma schultei est un magnifique phasme originaire du Pérou. Son milieu naturel, au nord du pays se limite aujourd’hui à quelques hectares de forêt d’altitude (au-delà de 1200m) et il est malheureusement maintenant classé « en danger critique d’extinction » par l’UICN.
Cette superbe espèce, finalement décrite récemment (2005), se nourrit dans la nature de plantes de la famille des Anacardiaceae (Schinus, …), qu’il consomme plutôt la nuit.
En élevage il consomme le lila, le forsythia, le chèvrefeuille et le troène (ce dernier étant le seul à garder des feuilles en hiver).
Il s’élève assez facilement et il est maintenant relativement facile de s’en procurer depuis les multiples souches d’élevage présentes chez les passionnés.
A mon avis par rapport à d’autres espèces, ce qui rend l’élevage de ce phasme intéressant :
Dans tous les cas une branche de lila ou de troène avec le pied dans l’eau tient largement 1 semaine, aucun pb. donc en cas de d’absence.
Toujours bien regarder la branche avant insertion dans le terrarium pour s’assurer qu’il n’y a pas d’araignée ou autre intrus dans les feuilles, la vaporiser un peu pour leur donner à boire en même temps.
Cette famille de phasmes à la particularité d’émettre une substance irritante à base de terpènes lorsqu’ils sont inquiétés, c’est pourquoi il est important d’effectuer le changement de nourriture calmement pour ne pas les stresser, c’est aussi pour cette raison qu’il est contre indiqué de laisser des enfants non avertis les manipuler.
Leur étonnante vivacité est une autre raison de procéder au changement de nourriture tranquillement pour éviter toute évasion, car en cas de danger ils peuvent se montrer très vifs pour des phasmes.
Les œufs ressemblent à une graine avec un opercule, ils font dans les 4 mm, l’incubation dure dans les 3 à 5 mois. Il peut être plus prudent de ne pas laisser les nouveaux nés avec les adultes pour ne pas les perdre lors du changement de nourriture, et d’attendre qu’ils soient plus visibles lors des manipulations. On retrouve rarement les mues, celles-ci sont le plus souvent consommées.
Des œufs placés à l’extérieur on survécut à des températures de – 5° / – 8° C, leur cycle à été retardé d’un an mais ont fini par éclore, montrant une résistance étonnante.
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